Religion et Cinéma
en France
Realisé par:
Sommaire.
1. Introduction.
2. Religion, Cinéma français.
3. le Religion a d’ une grande influence sur le Cinéma français .
4. Conclusion.
5. Bibliographie.
6. Sources
7. Annexes
.
Introduction.
1. Religion
Une religion est un ensemble de rites, croyances généralement théistes1, composé de règles (éthiques ou pratiques), de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction par une société, un groupe ou une personne. Par métonymie, la religion peut désigner l'ensemble des croyants, l'éventuelle institution en découlant ou « la religion » en tant que vue d'ensemble des différentes religions. Une religion peut être polythéiste ou monothéiste et, dans le cas du bouddhisme, athée .
La religion occupe une place très importante dans la culture des sociétés humaines, puisque la majorité d'elles a été fondée sur des mythes religieux. Les relations réciproques entre religions et composantes de la société sont souvent complexes, voire inextricables.
2. Religion en France aujourd’hui
La France connaît aujourd'hui une diversité religieuse inédite. On observe notamment l’installation de l’islam comme deuxième religion du pays, même si le catholicisme demeure largement majoritaire. Ainsi l’islam, mais aussi les sagesses d’Asie, à commencer par les bouddhismes, sans oublier ces autres formes, anciennes ou modernes, de christianisme que sont l’orthodoxie ou les églises évangéliques, font partie intégrante du paysage religieux français. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus grand nombre de musulmans, de juifs et de bouddhistes. Cette diversité est encore plus significative Outre-mer, comme l’illustre l’île de la Réunion où coexistent chrétiens, hindouistes et musulmans.
Par ailleurs, malgré le déclin annoncé des religions et de leurs pratiques en Occident, le fait religieux s’est plutôt diversifié et transformé qu’affaibli.
Portées par une quête de sens ou de lien social, des formes de religiosité plus diffuses et individualisées se développent, en marge des grandes institutions religieuses.
En croisant les diverses estimations et projections que donnent habituellement les enquêteurs et experts, qui s’appuient sur les chiffres avancés par les groupes religieux eux-mêmes, on peut néanmoins esquisser le tableau suivant :
NOMBRES DE CROYANTS EN FRANCE
Chrétiens catholiques env. 40.000.000
Musulmans 4.500.000
Juifs 800.000
Chrétiens protestants 700.000
Bouddhistes 600.000
– Le catholicisme demeure largement majoritaire, même s’il connaît, en proportion, une baisse sensible depuis les années soixante-dix, grâce notamment aux "communautés nouvelles" et aux mouvements charismatiques.
L’islam est globalement devenu la deuxième religion de France, non sans présenter une grande diversité d’expressions. On estime actuellement à environ 4.500.000 le nombre de personnes de tradition musulmane, liées pour beaucoup au Maghreb, mais aussi à l’Afrique noire ou à la Turquie.
– Le judaïsme a traversé une indéniable période d’expansion. Il compte environ 800 000 personnes qui sont, pour une notable majorité, d’origine séfarade à la suite de l’arrivée en métropole des juifs d’Afrique du Nord dans les années soixante. Un fort mouvement de renouveau de l’identité, des études et de la pratique marque le judaïsme français.
Le protestantisme demeure stable en nombre, mais varie en composition. Représentant presque 2 % de la population (4 % des 18-24 ans).
– Le bouddhisme a quitté la marginalité dans laquelle il a longtemps été confiné en France. En total de 600 000 personnes.
Les mouvements religieux atypiques connaissent, en dépit des polémiques qu’ils déclenchent et quel que soit le statut qu’on leur attribue, une certaine vitalité. On le constate, par exemple, chez les témoins de Jéhovah, qui revendiquent près de 140 000 "proclamateurs", dont plus de 20 000 Outre-mer.
L’agnosticisme progresse. Le nombre des personnes ne s’identifiant à aucune religion (plus de 25 % des Français) augmente, en particulier chez les jeunes.
3. Cinéma français
1)
Le cinéma est l’art du XXe siècle par excellence. Dès les premières projections, le 7e Art a connu un succès foudroyant. L’image animée devient le support culturel le plus populaire auprès des catégories sociales modestes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Comme l’indique l’intitulé du programme, le cinéma est effectivement un art (collectif) au même titre que les arts vivants mais aussi (et il ne faut jamais l’oublier) une industrie. Et, dès le début de son histoire, le cinéma est tiraillé entre ces deux pôles.
2)Chronologie d’ influence :
1909
Un décret du cardinal Respighi, évêque de Rome, interdit aux prêtres l’entrée des salles.
1911
France : le cardinal Coullié, archevêque de Lyon, participe à une manifestation contre le cinéma.
1913
Pie XI interdit les projections dans les églises et les contenus religieux dans les films
Ouverture au Vatican du cinéma pontifical réservé aux membres du clergé
1926
Milan : création du Consortium des usagers pour la cinématographie éducative (CUCE) qui classe les films projetés dans les salles catholiques
1927
Prov. du Québec : par lettre pastorale, interdiction est faite aux catholiques d’aller au cinéma le dimanche ; après l'incendie du Laurier-Palace, les enfants sont interdits dans les salles.
1928
Création de l'Office catholique international du cinéma (OCIC)
URSS : loi visant à interdire certains films aux –16 ans
1930
Hollywood : "Code Hays" rédigé par le catholique M. Quigley et le père jésuite D. Lord
1933
Etats-Unis : fondation de la Catholic Legion of Decency (CLOD)
1934
Etats-Unis : la CLOD devient la National Legion of Decency (NLOD)
France : la Centrale catholique du cinema (CCC) cote les films
Italie : le Centro cattolico cinematografico cote les films
1936
Encyclique "Vigilanti Cura" de Pie XI
Brésil : un service de l’Action catholique cote les films
1939
Le Code de la famille établit en droit français le principe de la protection morale de la jeunesse
1947
Etats-Unis : fondation par des organisations juives du Motion Picture Project
1954
Vatican : création d’une commission permanente chargée des problèmes du cinéma, de la radio et de la télévision en rapport avec la foi et la morale
1957
Encyclique "Miranda Prorsus" de Pie XII
1959
La CCC devient l’Office catholique français du cinéma (OCFC)
1965
Etats-Unis : la NLOD devient le National Catholic Office of Motion Pictures
1967
Prov. du Québec : les enfants sont autorisés dans les salles
Hollywood : dissolution du Jewish Advisory Committee
1971
France : les Eglises catholique et protestante critiquent la cotation de la MPAA
1972
Paris : l’OCFC assouplit sa cotation morale des films (la mention "à ne pas voir" est supprimée)
1980
L’OCIC devient l’Organisation catholique internationale du cinéma et de l’audiovisuel
1982
France : l'OCFC devient Chrétiens-Médias
pighi, évêque de Rome, interdit aux prêtres l’entrée des salles.