题 目: «阿Q正传»法译研究——以敬隐渔和阿莱克
西·布罗索莱译本为例
Université des Langues étrangères de Dalian
Étude sur la traduction d’A Q Zhengzhuan -A l’exemple de la version de JING Yinyu et d’Alexis Brossollet
Mémoire de master
en vue de l’obtention du diplôme de master ès lettres
Mai 2017
«阿Q正传»法译研究——以敬隐渔和阿莱克西·布罗 索莱译本为例
Résumé
Ah Q Zhengzhuan est l’une des nouvelles les plus représentatives et les plus influentes dans l’histoire de la littérature chinoise moderne. Elle jouit d’une bonne réputation dans le monde et a été traduite dans plus de 40 langues différentes. En 1926, elle a été traduite pour la première fois en français par JING Yinyu et publiée sur le numéro 5 (mai 1926) et le numéro 6 (juin 1926) de la revue Europe. Depuis ce moment-là, la littérature chinoise moderne a commencé à être introduite en France à travers la traduction. Dans les 100 prochaines années, Ah Q Zhengzhuan a été retraduite et republiée en française pour plusieurs fois. En 2015, la maison d’édition «non-agir» a fait voir le jour la dernière version de traduction d’Alexis Brossollet. La popularité de cette nouvelle en France est bien évidente.
Dans les années 30 du XXème siècle, la littérature chinoise n’est pas encore entrée dans le champ de lecture des Français, les échanges littéraires entre la Chine et la France se trouvaient encore dans la phase initiale. Pour bien introduire Ah Q Zhengzhuan et la littérature chinoise moderne en France, le premier traducteur JING Yinyu, a adopté avec habileté plusieurs méthodes de traduction, telles que la compilation et l’omission, permettant à réaliser une traduction avec langage concis, intrigues bien construites et paragraphes bien courtes. Plus tard, cette nouvelle a reçu la recommandation du grand écrivain Romain Rolland et les observations positives des missionnaires français.
Dans les années 50-60 du XXème siècle, Claude Roye et Beauvoir ont présenté LU Xun dans leurs livres, et surtout, Claude Roye a évoqué ses idées sur la valeur d’Ah Q Zhengzhuan, ce qui a permis de tirer, dans un certain sens, l’intérêt des lecteurs français sur la littérature chinoise modern. En 1953, la version de traduction de Paul Jamati a vu le jour. Les recueils ou les extraits des ouvrages de LU Xun publiés en 1956, 1959, et 1964 ont tous inclut la traduction française d’Ah Q Zhengzhuan, dont la traduction et réception d’Ah Q Zhengzhuan en France a ainsi entrée dans une nouvelle phase.
Depuis les années 70 du 20e siècle, les échanges entre la Chine et la France en termes de littérature se multiplient de jours en jours. Sous l’impulsion des milieux de traduction, de littéraire et de sinologie, la traduction et réception d’Ah Q Zhengzhuan en France s’est bien développée. En 1975, la version de traduction de Martina Vallat Emery a vu le jour. Les recueils ou les extraits des ouvrages de LU Xun publiés en 1978, 1981,1990 et 2002 ont tous inclut la traduction française d’Ah Q Zhengzhuan. En 2015, la maison d’édition « non-agir» a fait publier la version de traduction d’Alexis Brossollet qui a ajouté des explications dans sa traduction, faisant grossir les paragraphes de traduction.
En se basant sur le processus de la traduction d’Ah Q Zhengzhuan, nous voyons que le traducteur chinois, JING Yinyu, et le traducteur français, Alexis Brossollet, ils adoptent les méthodes et les stratégies contraires aux connaissances sur celles-là adoptées par deux traducteurs, un chinois, un français. Ainsi, nous choisissons la version de JING Yinyu et d’Alexis Brossollet pour l’étude de comparaison.
Le présent mémoire se divise en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous exposons les façons de la traduction de ce roman en France après une présentation de l’œuvre originale.
Dans le chapitre suivant, nous effectuerons une étude comparative de la traduction des référents culturels dans les deux domaines suivants : lexique, langue familière. Après, nous verrons les méthodes de traduction des deux traducteurs, et déduirons leurs stratégies, nous allons effectuer dans le troisième chapitre une étude comparative entre le texte original et la traduction de JING Yinyu, et verrons le méthode et la stratégie de traduction de lui.
Ces dernières années, nous accordons de plus en plus d’importance à l’exportation de littérature chinoise, ainsi, par ce travail sur les stratégies et les méthodes de la traduction de l’Ah Q Zhengzhuan, une des nouvelles chinoises modernes les plus représentatives, nous souhaitons pouvoir éveiller l’attention des traducteurs de choisir le stratégie et le méthode convenable pour favoriser l’exportation de littérature chinoise.
Mots-clés : Ah Q Zhengzhuan, méthode de traduction, stratégie de traduction, JING Yinyu, Alexis Brossolet
摘要
论文题目:《阿Q正传》法译研究--以敬隐渔和阿莱克西·布罗索莱
译本为例
作者姓名:孟新月
《阿Q正传》是中国现代文学史上最具代表性,最有影响力的短篇小说之一,享有世界声誉,至今已有四十多种不同文字的译本。1926年,敬隐渔首次把《阿Q正传》翻译成法语,发表在《欧罗巴》杂志第5期(1926年5月)和第6期(1926年6月)上,从此开启了中国现代文学在法国的译介历程。
在此后的100年间,《阿Q正传》经历了多次的复译和再版。2015年法国无为出版社更是推出了阿莱克西·布罗索莱(Alexis Brossollet)的最新译本。该小说在法国的受欢迎程度可见一斑。
20世纪30年代,中国现代文学尚未进入法国人的阅读视野,中法文学交流处于起步阶段。为了让《阿Q正传》,让中国现代文学成功进入法国,首译者敬隐渔灵活运用编译和删译等多种翻译方法,使译本语言简洁凝练,情节紧凑,甚至篇幅短小。此后该小说经过了法国文学大家罗曼·罗兰的推荐以及法国传教士的评论推介后广泛流传于法国。20世纪50-60年代,克洛德·鲁瓦和波伏瓦在著作中对鲁迅进行介绍,同时,克洛德·鲁瓦提出对《阿Q正传》价值的认识,某种程度上引起了法国读者对于中国现代文学的关注。1953年,《阿Q正传》保尔·雅马蒂译本问世,此后1956年、1959年、1964年出版的鲁迅小说集或文选均收录了《阿Q正传》法译本,该小说在法国的译介进入新阶段。20世纪70年代至今,中法文学交流日益频繁,在法国翻译界、文学界、汉学界的推动下,《阿Q正传》的译介进一步发展。1975年,玛蒂娜·瓦莱特-埃梅里译本问世,1978 年、1981年、1990年、2002年出版的鲁迅小说集或文选中也收录了《阿Q正传》法译本。2015年,法国无为出版社推出了阿莱克西·布罗索莱译本。阿莱克西·布罗索莱运用阐译的翻译方法,在译文中加入解释的成分,精妙地增大了译文的篇幅。
通过对《阿Q正传》的译介历程的观察,我们发现敬隐渔和阿莱克西·布罗索莱(Alexis Brossollet)中法两位译者采取的翻译方法和翻译策略与我们传统的认知中法译者所采取的翻译方法和翻译策略相反,因此,我们在本文中就以上述译本为例,通过对两个译本展开对比分析与研究,以期翔实具体的剖析,分析《阿Q正传》敬隐渔法译本(1929年)和阿莱克西·布罗索莱法译本(2015年)与众不同的翻译手法特点。
本文分为三章。在第一章里,我们将对《阿Q正传》及其在法国的译介历程进行介绍。在第二章中,我们将运用文本比较分析的方法,试图从词汇、口语两个方面对该小说中文化因素的翻译进行探讨,分析译者采取的翻译方法,推断翻译策略。在第三章中,我们将运用文本比较分析的方法,通过对比原文和敬隐渔译本,探究敬隐渔采取的翻译方法和翻译策略。
近年来,“中国文学走出去”已经成为迫切需要被专注、推进的任务,, 因此,本文旨在通过对中国现代最具代表性的短篇小说之一,《阿Q正传》在法国翻译的个案研究分析,以期引起译者的注意,为中国文学寻找能够顺利走出国门的翻译策略的可能性。
关键词:《阿Q正传》;翻译方法;翻译策略
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde garatitude envers ma directrice d’études, Madame le professeur WANG Dazhi qui m’a guidé dans mes études sur la traductologie. Sans son guide, je n’aurais pas pu trouver un bon sujet pour le mémoire. Grâce à ses conseils lumineux et constructifs, je peux mener à bien ce travail.
Merci aux professeurs de la Faculté de français qui m’ont fait bénéficier de leurs connaissances et conseils.
Mes remerciements vont également à mes parents pour leurs amours et encouragements inlassables. Ainsi qu’à mes chères amies qui m’ont fourni les matériels qu’ils pouvaient trouver et m’ont donné de bonnes suggestions dans la rédaction de mon mémoire.
TABLE DES MATIÈRES
Introduction....................................................................................... 1
Chapitre I La traduction de l’Ah Q Zhengzhuan en France........... 5
1.1 Le début du processus de la traduction................................................................... 5
1.2 Le développement du processus de la traduction.................................................... 7
Chapitre II La traduction des R.C. de l’Ah Q Zhengzhuan.......... 11
2.1 La traduction du référent culturel dans le domaine lexique................................... 12
2.1.1 La traduction du référent culturel nominal......................................................... 12
2.1.2 Le référent culturel d’adjectif............................................................................. 16
2.2 La traduction du référent culturel dans le domaine langagier................................ 19
Chapitre III L’adaptation de la traduction de Jing Yinyu............. 25
2.1 La méthode d’omission.......................................................................................... 27
2.2 La méthode de compilation.................................................................................... 38
Conclusion....................................................................................... 50
Bibliographie................................................................................... 53
«La victoire de l’esprit d’Ah Q» est une expression bien connu, et il est la représentation des chinois à cette époque, ce qui présente dans la nouvelle Ah Q Zhengzhuan, écrite par LU Xun, analyse la crise spirituelle chinoise et leurs caractères nationals. Cette nouvelle montre une société difforme et les gens anormals avant et après la Révolution de Xinhai en Chine. Depuis 1926, La traduction d’Ah Q Zhengzhuan a connu une longue histoire.
Dans les années 30 du XXe siècle, la littérature chinoise n’est pas encore entrée dans l’horizon de lecture des Français, les échanges littéraires entre la Chine et la France se trouvaient encore dans la phase initiale. Pour bien introduire Ah Q Zhengzhuan et la littérature chinoise moderne en France, le premier traducteur JING Yinyu réalise une traduction avec langage concis, intrigues bien construites et paragraphes bien courtes. Plus tard, cette nouvelle a reçu la recommandation du grand écrivain Romain Rolland et les commentaires des missionnaires français.
Dans les années 50-60 du XXe siècle,Claude Roy et Beauvoir ont présenté LU Xun dans leurs livre, et surtout, Claude Roy a évoqué ses idées sur la valeur d’Ah Q Zhengzhuan, ce qui a permis de tirer, dans un certain sens, l’intérêt des lecteurs français sur la littérature chinoise moderne. En 1953, la version de traduction de Paul Jamati a vu le jour. Les recueils ou les extraits des ouvrages de LU Xun publiés en 1956, 1959, et 1964 ont tous inclu la traduction française d’Ah Q Zhengzhuan dont la présentation en France par traduction a ainsi entrée dans une nouvelle phase.
Depuis les années 70 du 20e siècle, les échanges entre la Chine et la France en termes de littérature se multiplient de jours en jours. Sous l’impulsion des milieux de traduction, des milieux littéraires et des milieux de sinologie, la traductione et la réception d’Ah Q Zhengzhuan s’est bien développée. En 1975, la version de traduction de Martine Vallette-Hémery a vu le jour. Les recueils ou les extraits des ouvrages de LU Xun publiés en 1978, 1981,1990 et 2002 ont tous inclu la traduction française d’Ah Q Zhengzhuan. En 2015, la maison d’édition « non-agir » a fait publier la version de traduction d’Alexis Brossollet qui a ajouté des explications dans sa traduction, faisant grossir les paragraphes de traduction.
En Chine, l'étude de la traduction étrangère de l’Ah Q Zhengzhuan se réfère dans deux aspects: en premier lieu, l’étude de la traduction d’Ah Q Zhengzhuan en anglais;comme celle sur le référent culturel, il existe La traduction des référents culturels en comparaison des deux versions en anglais, écrit par Shao Wenfang. Selon les informations dont l'auteur dispose, sur les stratégies et les méthodes de traduction, Huang Haixuan écrit les manques et les stratégies dans les oeuvres littéraires-à l’exemple de la version en anglais de YANG Xianyi et DAI Naidie, et l’article le bref commentaire sur les stratégies des versions de YANG Xianyi et DAI Naidie au point de vue de Skopostheorie, écrit par LI Li. Tous les deux étudients sur les stratégies des traductions anglaises de l’Ah Q Zhengzhuan; En second lieu, sur la traduction et réception, il y a la traduction et réception de l’Ah Q Zhengzhuan de LU xun en coréen, un article de JIN Lan. Sur celle en France, Gao Fang écrit l’étude sur les diffusions et les recherches des œuvres de LU xun, y compris la traduction et réception de l’Ah Q Zhengzhuan.
En France, dans les années 30 - 40 du XXe siècle, JING Yinyu, Romain Rolland, et les missionnaires français traduisent, commentent et introduisent l’Ah Q Zhengzhuan, cependant, les recherches sont vraiment rares. Depuis les années 1950, il se présente de plus en plus de traductions françaises de l’Ah Q Zhengzhuan, surtout «le groupe de recherche sur LU Xun» fondé à l’Université de Paris XIII, composé des sinologues français François Jullien, Michael Loi, etc. Il étudie sur les idées du roman dans le domaine en tant que politique, sociale, culturelle. Par exemple, sur la questions de savoir si Ah Q vit-il encore, article écrit en français par Pierre Ryckman explique que la figure d’Ah Q avec historicité existe dans la situation historique spécifique, LU Xun, écriture et révolution, écrit par François Jullien, concernant sur l’ étude de politisation et révolutionnaire du roman. Sur la recherche plus proche de ma mémoire, le matériel disponible sur ce roman est un oeuvre Les belles infidèles dans l’empire du milieu, édité en 2006, par Isabelle Rabut, ce qui présente le premier traducteur JING Yinyu et ne consent pas le méthode d’adaptation utilisé par lui.
Par les études sur la façon de traduction d’Ah Q Zhengzhuan, il est constaté qu’un traducteur chinois et un autre traducteur français, pendant les diverses phases des échanges littéraires, emploient des méthodes et des stratégies de traduction complètement contraires à notre connaissance traditionnelle, donc on a décidé de choisir les deux versions de traduction ici mentionnées pour faire des études de comparaison : version de JING Yinyu (1929) et version de Alexis Brossollet (2015).
Pour l’objet d’analyser une traduction, il est nécessaire de connaître le texte original afin de les comparer en détail. Voici le contenu principal de l’Ah Q Zhengzhuan: Après la guerre de l'opium, la Chine rencontre des troubles internes et invasion étrangère, et la politique est putride aussi. Afin de maintenir la domination, les dirigeants féodaux prennent des mesures violentes pour réprimer la rébellion et tiennent l’esprit des gens dans l’esclavage, et ils appliquent l’obscurantisme avec le code éthique féodal et la superstition. Bien que la Révolution de Xinhai a renversé la monarchie féodale qui a duré deux mille ans et approfondi le concept de la république démocratique, mais il n'a pas pu terminer la grande tâche de la révolution démocratique contre l'impérialisme et le féodalisme, parce qu’il n’a pas accepté les paysans qui exigent fortement la révolution. Ainsi, la majorité des agriculteurs après la révolution demeurent sous l'exploitation et l'oppression de l'impérialisme et du féodalisme cruel, et subissent en même temps l'oppression politique, l'exploitation économique et de l'esclavage spirituel.
A travers Ah Q, on peut voir «l’exploit» de l’esclavage spirituel et «les blessures internes» du peuple. Ah Q Zhengzhuan est dans un contexte spécifique dans le domaine politique, économique et culturel, et les mots politiques pertinents, le contexte économique et l’esprit de confucianisme qui apparaissent dans le roman, ces types de référents culturels entraînent les difficultés à comprendre pour les lecteurs. Difficile à comprendre, cette nouvelle jouit d’une bonne réputation dans le monde et a été traduite dans plus de 40 langues différentes. Cela ne doit pas se séparer des méthodes de traducteur.
Au point de vue du référent culturel, nous verrons la méthode d’Alexis Brossollet, ainsi faire le bilan de la stratégie de traduction. Quant à JING Yinyu, en comparaison du texte original et sa traduction, nous savons qu’il utilise l’adaptation, aussi nous concluons sa stratégie de traduction.
Ainsi, dans le présent mémoire, nous répondrons aux questions suivantes: Quelles sont les méthodes et les stratégies adoptées par les deux traducteurs en différents phases de l’échange littéraire? Quels facteurs peuvent décider le choix des méthodes de la traduction en différents phases de l’échange littéraire ? Et quels facteurs doivent être pris en compte pour choisir les stratégies? Voilà sur quoi repose l’essentiel de notre dernier chapitre.
De ce fait, ce mémoire est divisé en trois chapitres, le premier chapitre serai consacré à présenter le processus de la traduction de l’Ah Q Zhengzhuan en France, dans ce processus, nous verrons que l’Ah Q Zhengzhuan a une popularité bien évidente en France. A partir du deuxième chapitre jusqu’au troisième, nous effectuerons une étude comparative pour révéler les stratégies et méthodes de la traduction que les traducteurs ont utilisées. Cela nous amènera à une nouvelle réflexion sur la traduction de la littérature chinoise moderne. Comme l’exportation de la littérature chinoise devient de plus en plus importante, cette exportation est inséparable de la traduction et notre étude a pour objet de contribuer à la pratique de la traduction de littérature chinois moderne, nous finirons le présent mémoire en proposant les stratégies traductives qui conviennent à l’exportation de la littérature chinoise.
Chapitre I La traduction de l’Ah Q Zhengzhuan en France
A Q Zhengzhuan jouit d'une réputation dans le monde entier, ce livre a été traduit en environs quarante langues. Il a ouvert un courant de traduction de littérature chinoise moderne en France. Depuis 1926, La traduction d’A Q Zhengzhuan a connu une longue histoire. Nous la diviserons en trois phases: le début, le développement, et le développement profond.
1.1 Le début du processus de la traduction
Dans les années 1930, la littérature chinoise moderne n'est pas encore entrée dans les horizons de lecture des Français, et l’échange littéraire entre la Chine et la France était à l’étape initiale. Pour l’exportation de cet oeuvre et de la littérature chinoise moderne avec succès en France, en 1926, JING Yinyu, le premier traducteur qui utilise flexiblement de différentes méthodes de traduction par exemple compiler et la suppression, la langue de cette version française devient ainsi simple et concise, l’intrigue compact, la traduction même courte.
En résultat, il a attiré l'attention du lecteur français et aussi a obtenu l'appréciation élevée de Romain Rolland. Dans la lettre de Romain Rolland, grand maître en littérature, à Léon Bazalgette, éditeur des grandes publications, Romain Rolland a recommandé La vie de Ah Qui traduit par JING Yinyu, il l’a fait aussi valoir pour des erreurs peu nombreux de traduction, et il a dit : « tu n’oublies jamais ce pauvre gars étrange, tu l'aimeras», où « il » fait référence à Ah Q. Romain Rolland a accordé les premiers éloges des chercheurs occidentaux à Ah Q dans cette lettre, et aussi à la traduction de haut niveau de JING Yinyu. Après, cette nouvelle titrée La vie de Ah Qui a été publiée dans le magazine Europe, fondé par Romain Rolland, dans les numéros 5 (le mai 1926) et 6 (15 juin 1926). En 1929, l’éditeur Rieder de Paris a publié un article intitulé Anthologie des conteurs chinois modernes, établi et traduit avec une introduction par J.B. KYN YN YU (JING Yinyu).
Depuis lors, des missionnaires français, Henri Van Boven, Joseph Schyns, Octave Brière, et Jean Monsrerleet ont donné des critiques et recommandations sur cette nouvelle. Comme ils vivent depuis longtemps en Chine, qu’ils savent le courant de l'histoire et la situation actuelle de la littérature chinoise. Ainsi, avec leur identité missionnaire, ils ont un milieu académique complexe dans un contexte international, de sorte qu’ils sont en mesure d'étudier complètement des chercheurs chinois contemporains pour faire les juges plus impartiaux. D'autre part, ils n'ont pas oublié de réfléchir la nouvelle littérature chinoise sous un angle éthique. Bien que les recherches de certains jésuites soient encore dans un niveau peu profond, sur la traduction et la réception en général. Mais plus tard, ils offrent les premiers matériaux précieux aux chercheurs français sur LU Xun. En 1946, dans Histiore de la littérature chinoise moderne chez l’édition Scheut, Henri Van Boven a écrit Lou Siun, l’homme et son oeuvre, y compris la polémique, les points de vue politiques et l’idée de l’humanitarisme universel de LU Xun. La même année, Octave Brière a créé Un écrivain populaire, Lou Siun, publié dans Bulletin de l’Université L’Aurore, III, Tome 7, numéro I. Dans cet article, Octave Brière a étudié la vie et les caractères des ouvrages de LU Xun.
En 1947, la même édition Romans à lire et Romans à proscrire a été publiés, écrit en français par un des missionnaires français, Joseph Schyns, qui y a écrit les critiques de livre, à savoir 600 œuvres littéraires chinoises. Parmi ces critiques, figure le commentaire du Nanhan, un des chef-d'œuvres de LU Xun. Selon son commentaire, A Q Zhengzhuan est un « chef-d'œuvre sarcastique sur la psychologie de masse ». Jean Monsrerleet a écrit les Sommets de la littérature chinoise contemporaine en 1953, un livre publié aux éditions Domat. Dans la section Lousin (1881-1936), le créateur d’Ah Q, l’auteur montre les caractères typiques et la position d’Ah Q, surtout son importance dans le panthéon littéraire du monde.
Au début, la traduction et la réception d’Ah Q Zhengzhuan commence par la traduction, participée par JING Yinyu et recommandée par Romain Rolland. Ensuite les missionnaires français étudient sur LU xun et ses ouvrages, écrivent les commentaires de l’œuvre de LU xun, qui contient celles d’Ah Q Zhengzhuan et Ah Q.
1.2 Le développement du processus de la traduction
Grâce à la fondation de nouvelle Chine, les intellectuels français ont fait attention à la réalité de la société et du politique.
Dans les livres Clefs pour la Chine et la longue marche, Claude Roy et Simone de Beauvoir choisissent respectivement certains chapitres consacrés aux événements: tels que la transition sur sa profession de médecin à écrivain, l’encouragement de la nouvelle poésie, en plus, les ouvrages, Zhao hua xi shi, Ye Cao et d'autres œuvres.
Sur A Q Zhengzhuan, Claude Roy croit qu’il est un grand livre, en bref, un grand témoin, dans la préface, il a décrit son expérience: «Au début, je ne comprends pas, je n’aime pas la manière des guides révolutionnaires chinois qui exploitent la colère de masse pour inciter la haine des peuples opprimés aux vieux maître. Mais dans la lecture d’A Q Zhengzhuan, alors je comprends. Dans la plus grande souffrance donnée par la société, Ah Q ne peut que se blâmer, blâmer les plus faibles que lui, il ne peut que se maudire, parce qu'il ne peut pas critiquer ceux qui l'oppriment, qui le méprisent, qui le font devenir un esclave du peuple ». La valeur de ses connaissances est particulièrement important, parce que quand la nouvelle Chine a été fondée, ce pays a souffert l'incompréhension des pays occidentaux et a provoqué parfois la critique et la condamnation. Alors que Claude Roy a dit que la traduction d’A Q Zhengzhuan à ce moment-là est une bienvenue, parce que ce livre peut aider les Français à bien comprendre la Révolution de la Chine, et la Chine au moment de la Révolution.
Dans cette situation, en 1953, la traduction de Paul Jamati La Véritable Histoire d’Ah Q a été publiée en France par l’éditeur Réunis, qui est une première version française sous forme de plusieurs tomes. En plus de cette traduction, cette nouvelle est également inclue dans les receuils de nouvelles et les anthologies, tels que Lou Sin, Nouvelles choisies, voit le jour en 1956 par l’édition des langues étrangères de la Chine, ses deuxième et troisième éditions sont sorties respectivement en 1964 et 1974; Contes anciens à notre manière, traduit par LI Zhihua, a été publié par l’édition Gallimard en 1959 et réimprimé en 1988.
1.3 Le développement profond du processus de la traduction
Depuis les années 1970, après l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, les échanges sino-françaises sont de plus en plus fréquentes. De 1967 à 1975, la Chine a mené une frénésie sans précédent dans le cercle intellectuel français. Les intellectuels français de gauche ont fait une réponse positive à la « révolution chinoise », les maoïstes français la considèrent comme une mode sociale et le modèle de révolution. Sauf les intellectuels, les sinologues se sont consacrés aux études et à la diffusion des œuvres de LU Xun en France. Michelle Loi fonde «le groupe de recherche sur LU Xun»à l’Université ParisVIII, les membres s’engagent dans la traduction et les recherches de Luxun,par exemple Cahiers Luxun I. Fonction d’un classe Luxun dans la Chine contemporaine, 1975-1977, Quelques Pages pour le centenaire de LU xun (1881-1936), Un Combattant comme ça etc, ils sont tous sur la littérarité et la révolutionnaire des oeuvres de Luxun. Michel et les membres consacrent beaucoup à l’étude et la traduction de Luxun.
Dans le même temps, l’école de tel quel est passionné de la Chine. En 1972, le magazine "tel quel"a publié quelques lignes de poésies de Lu Xun en chinois et en français, également les traductions des deux articles de Lu Xun: Pour oublier et Avis sur la Ligue des écrivains de gauche. En 1973, au printemps, le magazine tel quel a publié un article longue de Michel Loi lire LU Xun et six œuvres de lui traduits par elle. En plus de Michel Loi et son groupe, il y a les chercheurs qui s’intéressent à la recherche philosophique. Pierre Ryckmans écrit Ah Q vit-il encore, un article interroge sur l’existentialisme d’Ah Q Zheng zhuan.
Pendant cette période, la traduction française de Lu Xun a commencé sur une échelle plus grande, le nombre de traductions augmente : en 1973, La Véritable Histoire de Ah Q a été publiée chez les Editions en Langues Etrangères , sans mention du traducteur, puis réimprimé en 1982, 1987, 1990 (dans la collection Phénix), et en 2002; en 1975, La Véridique Histoire d'A-Q traduite par Martine Vallette-Hémery a été publiée par le Centre de publication«Asie orientale»de l’Université de Paris VII, en 1981, le Stoke a publié La Véritable Histoire d’Ah Q, avec son deuxième tirage en 1996, la même année, la traduction française de A Q Zhengzhuan est également inclu dans LU Xun, œuvres choisies compilé par les Editions en Langues Etrangères et en 1990, le deuxième tirage. En 1989, Histoire d’Ah Q, traduite et présentée par Michelle Loi, a été publiée chez La Librairie générale, dans la collection«livre de poche», série «Biblio». En 2004, les Editions en Languages étrangères ont publié la Véritable Histoire de Ah Q, dont le traducteur est inconnu. En 2010, la véritable Histoire d’Ah Q, traduite par Michel Loi, a été publiée chez l’édition Elytis sous la forme des bandes dessinées. En 2015, l’édition non-agir a publié la véridique histoire d’Ah Q, la version d’Alexis Brossolet.
Selon le processus de la traduction d’Ah Q Zhengzhuan, nous verrons qu’Ah Q Zhengzhuan sont retraduites et réimpressées à plusieurs reprises. Il y a des personnes de différents identités qui participent aux activités du processus de la traduction: au début, ce sont JING Yinyu, premier traducteur, introduisant Ah Q Zhengzhuan, premier oeuvre de la littérature moderne chinoise, Romain Rolland, recommandant ce roman à l’éditeur du magasine Europe, et les missionnaires faisant les commentaires: en phase de développement, avec la fondation de la nouvelle Chine, les intellectuels font les études sur Ah Q Zhengzhuan; en même raison: le facteur politique, le processus de la traduction d’Ah Q Zhengzhuan se développe profondément, sauf les intellectuel, les sinologues et les édtieurs participent aux activités du processus de la traduction en faisant les études, les traductions, les édtions. Tout cela signifie que cette nouvelle est populaire en France, ce qui ne doit pas être séparé d’intelligence de traducteur. Au chapitre suivant, nous parlons sur deux versions: la traduction de Jing Yinyu, vise aux lecteurs au début de l’échange littéraire sino-français et celle d’Alexis Brossollet, s’adressant aux lecteurs en phase de l’échange littéraire plus profond.
Chapitre II. La traduction des R.C. de l’Ah Q Zhengzhuan
L’échange littéraire occupe une place primordiale dans l’histoire de la traduction, qui inclut le transfert de la culture. Michel Ballard parle de « référent culturel », considéré comme un trait distinctif du texte d’arrivée. Dans la traduction, les référents culturels se caractérisent par leur spécificité culturelle. Loin d’être un simple transfert littéraire, la traduction transporte dans la langue cible les informations politiques, historiques, culturelles, etc.
La plupart des lecteurs vont comprendre les référents culturels parce qu’on partage la même culture. Mais quand un livre est traduit dans une autre langue, les lecteurs de cette langue n’ont pas la même compréhension de ces référents. Les R.C. posent problème au traducteur dans l’échange de culture, car les expressions idiomatiques, les traditions, ou les références historiques présentes dans le texte original ne sont pas toujours comprises par le lecteur de la traduction du texte. Cette situation est plus compliquée lorsqu’il s’agit de la traduction d’une nouvelle comme L’Ah Q Zhengzhuan, riche de références culturelles multiples.
Ah Q Zhengzhuan, écrit par LU Xun, analyse la crise spirituelle chinoise et leurs caractères nationals. Ce roman montre la société difforme et les gens anormals avant et après la Révolution de Xinhai en Chine.
Après la guerre de l'opium, la Chine rencontre des troubles internes et invasion étrangère, et la politique est putride. Afin de maintenir la domination, les dirigeants féodaux prennent des mesures violentes pour réprimer la rébellion et tiennent l’esprit des gens dans l’esclavage, et ils appliquent l’obscurantisme avec le code éthique féodal et la superstition. Bien que la Révolution de Xinhai a renversé la monarchie féodale qui a duré deux mille ans et approfondi le concept de la république démocratique, mais il n'a pas terminé la grande tâche de la révolution démocratique contre l'impérialisme et le féodalisme, parce qu’il n’a pas accepté les paysans qui exigent fortement la révolution. Ainsi, la majorité des agriculteurs après la révolution demeurent sous l'exploitation et l'oppression de l'impérialisme et du féodalisme cruel, et subissent l'oppression politique, l'exploitation économique et de l'esclavage spirituel.
A travers Ah Q, on peut voir «l’exploit de l’esclavage spirituel» et «les blessures internes» du peuple. Ah Q Zhengzhuan est dans un contexte spécifique dans le domaine politique, économique et culturel, et les référents culturels dans le domaine politique pertinent, économique et de l’esprit de confucianisme qui apparaissent dans le roman entraînent les difficultés à comprendre pour les lecteurs. Par conséquent, les deux traducteurs, JING Yinyu et Alexis Brossollet, ils emploient les méthodes et stratégies différentes à partir de leurs objectifs.
Le présent chapitre discute sur la traduction des R.C. les plus représentatifs repérés dans Ah Q Zhengzhuan. Nous allons tenter, d’une part, au point de vue de référent culturel, d’étudier les stratégies différentes utilisées par JING Yinyu et Alexis Brossollet, en comparaison des traductions des deux traducteurs, d’autre part, de cerner leurs objectifs.
2.1 La traduction du référent culturel dans le domaine lexique
Ah Q Zhengzhuan a une atmosphère politique, historique et culturelle sombre dans laquelle les noms propres et les adjectifs abstraits ont des antécédents politiques, historiques et culturels spécifiques. Beaucoup de lecteurs français ne comprennent pas les connaissances pertinentes, et la manque de la connaissance rend les lecteurs difficiles à comprendre. Par conséquent, les traducteurs emploient les traitements de traduction différente pour répondre la demande des lecteurs dans différents phase de l’échange littéraire. Nous discuterons le référent culturel nominal et d’abjectif dans le contenu suivant.
2.1.1 La traduction du référent culturel nominal
Exemple 1:
Original:传的名目很繁多:列传,自传,内传,外传,别传,家传,小传……
Traduction de Jing Yinyu: Ce traducteur ne traduit pas cette phrase, nous parlons
de la raison dans la chapitre suivante.
Traduction d’Alexis Brossollet:Il y a toutes sortes de biographies:celles qui sont
couchées dans les annales historiques;les autobiographies;les légendes; les biographie
non-autorisées et les supplémentaires; les longues chroniques familiales et les courtes
notices nécro-logiques…
Il cite des styles de «biographie» dans cette phrase. Les lecteurs français ne connaissent pas ces biographies, et il n’y a pas de mots français correspondants. Pour les expressions «列传» et «家传», le traducteur utilise respectivement deux parties modifiées--la proposition subordonnée «qui sont couchées dans les annales historiques» et les adjectifs «longue» et «chronique».
De cette manière d’ajouter les explications, les lecteurs connaissent bien les deux sortes de biographies et saisissent bien la connaissance culturel.
Exemple 2:
Original:阿Q没有家,住在未庄的土谷祠里。
Traduction de JING Yinyu: Sans famille, il habite dans une pagode délabrée du dieu de l’agriculture.
Traduction d’Alexis Brossollet: Il n’avait pas de domicile fixe et logeait dans le petit temple des dieux du sol et des céréales de Wei-Tchouang.
Ici, «土谷祠»est le lieu où Ah Q habite, JING Yinyu le traduit en «un pagode délabrée du dieu de l’agriculture», il informe les lecteurs comment est le lieu, c’est un pagode, mais en fait, il est un temple, mais en France il n’y a pas de temple, il y a des pagode, ainsi, pour faire les lecteurs comprendre bien le texte de l’original, Jing Yinyu utilise «le pagode».
En comparaison, Alexis Brossollet emploie «le temple», les lecteurs en phase de développement de l’échange littéraire peuvent savoir le temple, et en plus, la traduction est plus proche de l’original. En ce qui concerne «土谷», JING Yinyu emploie «le dieu de l’agriculture», ce qui dit aux lecteurs que la fonction de ce lieu est pour montrer le respect des dieux de l’agriculture. En revanche, Alexis Brossollet le traduit en «dieux du sol et des céréales», il dit plus précisément que le dieu est sur sol et céréale. Cette traduction aide les lecteurs à savoir plus sur la tradition chinoise.
En somme, JING Yinyu utilise les mots du sens le plus proche des idées générales du texte original et la culture française, cela répond le demande de lecteur français, au début de l’échange littéraire, de savoir les idées principales du roman. Quant à Alexis Brossollet, les lecteurs de lui sont les Français dans l’échange littéraire plus profond, ce traducteur ajoute les mots d’explication, utilisant la traduction d’explication pour répondre aux besoins de savoir plus de la Chine. Cela se conforme à la traduction des R.C. du caractère historique.
Exemple 3:
Original: 因为老尼姑来阻挡,说了三句话,他们便将伊当作满政府,在头上
很给了不少的棍子和栗凿。
Traduction de JING Yinyu: Aussitôt ils y allèrent, et comme la Bonzesse grommelait quelque chose contre eux, ils la punirent sévèrement à coups de bâton, la prenant pour le gouvernement mandchou en personne.
Traduction d’Alexis Brossollet: Et comme la vieille nonne s’était interposée de vive voix, ils l’avaient vite assimilée à l’ensemble du gouvernement manchou honni et l’en avait punie à coups de canne et de poings sur l’occiput.
JING Yinyu traduit le mot ligné en «le gouvernement mandchou», en comparaison de JING Yinyu, après «le gouvernement mandchou», Alexis Brossollet ajoute le mot «honni».
La dynastie des Qing a signé des traités humiliants et sont devenus le valet de l'impérialisme. Pour les chinois, le gouvernement mandchou est synonyme d'humiliation, et l’histoire des dernières années de la dynastie des Qing est une histoire honnie. Ce mot «honni» montre le contexte historique, évoque la réflexion des lecteurs et renforce l'intérêt des lecteurs. Par contraste, les lecteurs de Jing Yinyu ne sait pas bien la Chine, il traduit seulement le sens du mot «满政府», ne met pas les difficultés à lire.
Exemple 4 :
Original: 尼姑待他们走后,定了神来检点,龙牌固然已经碎在地上了,而且又不见了观音娘娘座前的一个宣德炉。
Traduction de Jing Yinyu: La Bonzesse, après leur départ, pleura la tablette de dragon cassée, traînant à terre, et de plus, le trépied de la déesse Kwan-yn, disparu.
Traduction d’Alexis Brossollet: Après leur départ, la nonne avait repris ses esprits et était allée constater les dégâts: la tablette était à terre, brisée en morceau, et qui plus est, le bel encensoir placé devant la statue de Kouan-yin, la Bodhisattva de la compassion, avait disparu.
«观音», il n’y a pas de mot avec le même sens en français. Si le traducteur ne traduit pas bien, les lecteurs sont plus confus. Jing Yinyu empoie le moyen de l'analogie, «la déesse»à «观音». Dans la mythologie grecque, il y a des déesses. La plupart des français peuvent l’avoir lu, donc il n’est pas difficile de comprendre ce qui est «观音». Quant à Alexis Brossollet, parce qu’avec le développement de l’échange de littérature sino-française, les lecteurs de lui sont plus intéressés à la culture chinoise et veulent savoir plus sur la Chine, en vue de cela, Alexis ajoute« la Bodhisattva de la compassion» pour donner plus d’information.
Exemple 5:
Original: 他写了一封"黄伞格"的信,托假洋鬼子带上城,而且托他给自己绍介绍介,去进自由党,假洋鬼子回来时,向秀才讨还了四块洋钱,秀才便有一块银桃子挂在大襟上了。
Traduction de JING Yinyu:Il pria seulement le Diable Européen de lui adresser de sa part un respectueux salut accompagné d’une lettre de style classique.
Traduction d’Alexis: Il écrivit donc une“lettre en ombrelle jaune”débortante de respect et la confia à son nouvel ami pour qu’il la porte à son destinataire.
Dans les traductions des deux traducteurs, «"黄伞格"的信»est traduit différemment. Ce mot signifie une sorte de lettre ayant une formule fixée, cette formule semble une ombrelle jaune. JING Yinyu le traduit en «une lettre de style classique», informe ses lecteurs que cette lettre a une formule fixée. En ce qui concerne Alexis, il le traduit en «lettre en ombrelle jaune», ce qui est plus proche du texte de l’original. Il garde la forme de cette espèce de lettre, ce qui va augmenter l’intérêt de sa traduction.
En bref, Jing Yinyu emploie la traduction plus proche du sens général du texte original et de la culture des lecteurs français. Alexis concerve l’étrangéité du texte original pour conformer à l’intérêt de lecteur.
2.1.2 Le référent culturel d’adjectif
Sauf les référents culturel nominaux, il existe aussi les adjectifs qualificatifs chargés du sens culturel, ces adjectifs ne sont pas les adjectifs simples, nous les appelerons référents culturels d’abjectifs et nous les parlons dans le texte suivant.
Exemple 1 :
Original: 只是有一回,有一个老头子颂扬说:“阿Q真能做!”
Traduction de JING Yinyu: par un vieillard ironiqueIl ne fut remarque qu’une seule fois dans sa vie, et ce par un vieillard ironique:«Comme Ah Qui travaille bien!»
Traduction d’Alexis Brossollet:Une fois, une seule, un vieillard fit son éloge:
« Ce garçon met vraiment du coeur à l’ouvrage!»
Dans cette phrase l’adjectif qualificatif est «能». JING Yinyu le traduit «travaille bien», pour informer les traducteurs le sens simple aux lecteurs, en résultat, il répond à la demande des lecteurs de savoir le contenu principal du roman.
En comparaison, Alexis Brossollet le traduitt en «mettre vraiment du cœur à l’ouvragee». Cette traduction accorde la signification de travailler dur et soigneusement à «能». Profitant d’un simple adjectif qualificatif, le traducteur montre plusieurs significations et le rend plus clair. Cela montre que le vieil homme réfléchit profondément sur cet avantage d’Ah Q. En considérant le contexte, nous pouvons trouver que les habitants de village Wei ne pensent pas à Ah Q qu’en travail. À leur avis, le seul avantage d’Ah Q est de travailler. «能» est un commentaire d’Ah Q du vieil homme concerné, il se charge d’information davantage que Ah Q est soumis à la fois à la presse officielle et au mépris des civils, ce qui va de pair avec la pensée originale de ce texte et relève l'état mental des gens de l’époque aux lecteurs.
Exemple 2 :
Original:他的老婆不跳第四回井,也不是好女人。
Traduction de JING Yinyu: La femme de Faux Diable Européen n’était pas honnête, puisqu’elle ne tentait pas, pour la quatrième fois, de se précipiter dans le puits.
Traduction d’Alexis Brossollet: Si sa femme ne saute pas une quatrième fois dans
ce puits, elle n’est qu’une sans-pudeur.
Dans cette phrase, «好»constitue aussi un simple adjectif, traduit en «honnête» par JING Yinyu, ce mot signifie «qualifié» dans la traduction. Le traducteur va raconter qu’à cause du coupage de natte de son mari, si la femme ne saute le puits pour une quatrième fois, cela n’est pas raisonnable.
Si nous considérons le contexte de ce texte, nous constatons: cette phrase dit qu’à cause du coupage des cheveux de son mari, la femme a sauté quatre fois dans le puit. A ce moment-là, les Manchus, fiers de leur propre identité, prennaient les cheveux comme un symbole de statut. Et les cheveux avaient des liens avec le chamanisme en lequel ils croissaient. Dans le chamanisme, nous devons chérir notre corps donné par nos ancêtres et le Ciel. Comme la tête est la source de la sagesse humaine, nous ne pouvons pas couper les cheveux, mais les tresser et protéger. Pendant ce temps, selon les Mandchous, protéger les cheveux était considéré comme le respect aux ancêtres. À leur avis, comme les cheveux et la peau sont donnés par les parents, protéger les cheveux montre le meilleur honneur aux parents. Pour les raisons ci-dessus, couper les cheveux ne pouvait pas être accepté par les personnes en tournantes. Comme une femme, elle devait avoir honte de ce comportement. Selon les autres, c’était obligatoire que la femme tente de se jeter dans le puits à cause de cette honte. Et elle était une bonne femme.
Ici, Alexis Brossollet a accordé une signification concrète à cet adjectif, «sans-pudeur» parle du point de vue sur le coupage de natte, ce qui se charge de la culture de la Chine ancien. Ce traducteur précis «好» en«sans-pudeur», cela augmente la passion de lecture des lecteurs français.
Exemple 3:
Original:阿Q本来也是正人,我们虽然不知道他曾蒙什么明师指授过,
但他对于“男女之防”却历来非常严。
Traduction de JING Yinyu: Il croyait à ce que les «sages» avaient sanctionné: la barricade inviolable entre les deux sexes.
Traduction d’Alexis Brossollet: Ah Q était lui-même irréprochable en la matière. Il avait toujours respecté très strictement les règles ancestrales prohibant la fréquentation des femmes.
Ici «正», aussi un simple adjectif qualificatif, le premier traducteur utilise«Il croyait à ce que les sage savaient sanctionnée» pour la traduction, ce qui met ensemble «阿Q本来也是正人,我们虽然不知道他曾蒙什么明师指授过», formant une phrase«Il croyait à ce que les sage savaient sanctionnée», cette phrase simple attire plus d’attention des lecteurs. Alexis Brossollet le traduit en irréprochable. Selon le contexte de ce texte, Ah Q, prenait «l’écart entre les hommes et les femmes»au sérieux, savait l’importance de maintenir la distance entre les femmes et les hommes et respectait strictement la pensée confucéenne dans la vie quotidienne. Ainsi, d’autres personnes pensaient que c’était irréprochable qu’il était une personne morale.
Ici, «正»conclut la pensée des anciens de la Chine sur la relation entre homme et femme: si un homme respecte les règles ancestrales de ne pas fréquenter la femme, il est un homme«正». Traduire ce référent culturel d’adjectif«正»en irréprochable d'une part permet aux lecteurs de comprendre la pensée de maintenir la distance entre les hommes et les femmes respectée par les Chinois de l’époque, d'autre part montre également que le peuple chinois d’alors était profondément affecté par l'idéologie féodale, ce qui est en conformité avec le texte original qui satirise que les Chinois de l’époque étaient empoisonnés par l'idéologie féodale et que ne disposaient pas de la liberté de poursuivre l'amour. Cette situation a conduit à cette tragédie amoureuse. Le traducteur a concrétisé ce simple adjectif qualificatif pour permettre aux lecteurs de se sentir la pensée originale, et pour davantage être propice à la compréhension de ce roman.
En conclusion, l’adjectif qualificatif a un sens varié, ces référents culturels adjectifs sont des adjectifs qualificatifs avec les sens culturels. Nous pouvons les traduire en mots différents selon le contexte du texte original et le demande des lecteurs. JING Yinyu, vise à introduire littérature contemporaine en France, il utilise le sens principal du texte d’original.
2.2 La traduction du référent culturel dans le domaine langagier
La langue familière est plus proche de la vie quotidienne, ce qui relie à la situation de la société. Ah Q Zhengzhuan est riche de conversations, dont la plupart sont les langues familières. Nous discuterons la traduction du référent culturel dans la langue familière.
Exemple 1:
Original: 只是没有人来叫他做短工,却使阿Q肚子饿:这委实是一件非常"妈妈的"的事情。
Traduction de Jing Yinyu: Mais contre le faim, conséquence du boycottage des patrons, que faire?
Traduction d’Alexis Brossollet: Mais pas de travail voulait dire: rien à croquer. Et c’etait vraiment une «foutue» panade.
«妈妈的» est la langue familière dans le texte original, ce qui montre qu’Ah Q sent ennuyeux pour perdre son emploi. Jing Yinyu traduit seulement le perdre du travail, mais il ne traduit pas le sentiment d’Ah Q. Alexis Brossollet utilise «une foutue panade», «foutue»a le sens de putin, ce qui est plus proche de «妈妈的», présentant le sentiment ennuyeux d’Ah Q, «panade»décrit la détresse où se trouve Ah Q. Alexis Brossollet ajoute les explications pour traduire «妈妈的», cette type de traduction a le style proche du texte original.
Exemple 2:
Original:但据阿Q又说,他却不高兴再帮忙了,因为这举人老爷实在太"妈妈的"了。
Traduction de Jing Yinyu: Mais Ah Qui se disait mécontent des manières bizarres du seigneur Agrégé.
Traduction d’Alexis Brossollet: Mais, toujours d’après Ah Q, il n’avait pas été satisfait de son sort car le Licencié en question n’était en réalité qu’un enfoiré de première.
«妈妈的»apparaît dans la phrase du texte original encore une fois. Cette fois, Jing Yinyu le traduit en«des manières bizarres du seigneur Agrégé». «妈妈的»est une manière de faire les choses dans sa traduction, mais il ne traduit pas le sentiment fâcheé d’Ah Q. En ce qui concerne Alexis, il utilise «enfoiré de première» pour la traduction de «妈妈的». Cela est plus proche du style de la langue d’Ah Q.
Exemple 3:
Original:"革命也好罢,"阿Q想,"革这伙妈妈的垃圾命,太可恶!太可恨!……便是我,也要投降革命党了。
Traduction de Jing Yinyu: Bravo! Révolution! pensait-il, révolution contre ces gens détestables!…Moi-même, je voudrais me soumettre aux révolutionnaires.
Traduction d’Alexis: «Pas si mal la révolution finalement!»pensa-t-il, «faudrait leur…révolter le fion à tous ces pourris…à toutes ces ordures! Si ça tenait qu’à moi, j’m’y rendrais bien au parti révolutionnaire…»
«妈妈的» surgit pour la troisième fois, pour cette fois, ce mot signifie une sorte de gens. Jing Yinyu emploie«ces gens détestables»pour la traduction de «妈妈的», Alexis utilise« ces pourris», il raconte aux lecteurs que les dirigeants féodaux sont corrompus, cela reflète le gouvernement mandchou pourri, ce qui se conforme à l’idée du texte original.
Exemple 4:
Original: 殊不料这却使百里闻名的举人老爷有这样怕,于是他未免也有些"神往"了,况且未庄的一群鸟男女的慌张的神情,也使阿Q更快意。
Traduction de Jing Yinyu: D’autre part, les manières peureuses et inquiétés de ses vilains villageois et villageoises le remplissaient de joie.
Traduction d’Alexis Brossollet: Plaisir qui tourna au bonheur suprême quand il constata l’affolement général dans la basse-cour qu’était Wei Tchouang.
«鸟男女» est un mot difficile à traduire, si le traducteur ne le traduit pas bien, le lecteur va sentir confu. Dans le contexte du texte original, «鸟男女» décrit que la révolution se réalise dans le village de Wei, les habitants de cette village sentent panique. Ici, Jing Yinyu utilise « les manières peureuses et inquiétés de ses vilains villageois et villageoises», «vilain» a le sens de «effronté», « les manières peureuses et inquiétés»montre l’état des habitants pour la révolution. Mais il n’a pas traduit la métaphore dans le texte original, en revanche, Alexis le fait, il utilise «l’affolement général dans la basse-cour», les gens comme les oiseaux, ce qui est comformé au rhétorique du texte original.
Exemple 5:
Original:这时未庄的一伙鸟男女才好笑哩,跪下叫道,阿Q,饶命!谁听他!
Traduction de JING Yinyu: Il se moque de l’air suppliant de ces maudits villageois et villageois qui se mettent à genoux devant lui et criant: «Ah Qui, sauvez-nous!» Il fait le difficile.
Traduction d’Alexis: «Et tous ces ridicules pleutres de Wei-Tchouang se traîneront à genoux devant moi: “Pitié, Ah Q! Pitié!” Pitié, mon cul!
Ici, «鸟男女» est utilisé pour décrire les gens de Wei-Tchouang effrayés de la mort. Le premier traducteur Jing Yinyu emploie «ces maudits villageois et villageoises» pour montrer l’indignation d’Ah Q. Alexis Brossollet traduit «鸟男女» par l’utilisation des mots «ces ridicules pleutres», cela non seulement décrit la colère d’Ah Q, mais aussi montre son mépris des villageois et villageoises. Ainsi, Alexis se conforme au style du texte original.
Sur les traductions de «妈妈的» et «鸟男女», les deux traducteurs les traduisent différemment. En comparaison de JING Yinyu, Alexis conserve le style d’écriture de Lu Xun., cela est plus intéressant pour les lecteurs de lire.
1 Michel Ballard, De Cicéron à Benjamin: traducteurs, traductions, réflexions, Presses Universitaires de Lille, 2007, p. 22.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.80.
La véridique histoire d’Ah Q,traduit par Alexis Brossollet édition du non-agir,2015, p.34.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.85.
La véridique histoire d’Ah Q,traduit par Alexis Brossollet édition du non-agir,2015, p.71.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.87.
La véridique histoire d’Ah Q,traduit par Alexis Brossollet édition du non-agir,2015, p.85.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.93.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.98.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.104.
Anthologie des Conteurs chinois modernes,établie et trad. avec une introduction par J.B. KYN YN YU, Paris, Rieder, 1929, p.103.